La crise révèle comment les modes de production et d'échange ont évolué ces derniers temps :
Pour tirer parti des bas salaires des pays émergents, la fabrication de beaucoup de produits a été décomposée en de multiples étapes et morceaux, ces derniers voyageant dans le monde à la recherche du moins disant.
Ceci explique que les exportations de certains pays puissent couler (Japon), sans qu'ils soient ruinés : ils importent aussi énormément ; leur valeur ajoutée est, relativement, faible. Pour le Japon les exportations auraient baissé de 50% sur un an et les importations de 43%.
Une autre façon de voir les choses est de penser que l’économie mondiale est fragile parce que son développement n'a été qu'opportuniste. Il ne repose pas sur une solide innovation (mais sur l’exploitation du différentiel du coût de main d’œuvre) et est sensible aux aléas (crise énergétique, effet de serre, épidémie…).
Complément :
- Un exemple de coopération internationale, le poulet, par Eamonn Fingleton (cf L’Amérique victime de la globalisation ?) :
The problems are compounded by the rise of a new delicacy which Choate labels "Trans-Pacific Chicken," his term for chicken produced in places like Mexico which, in frozen form, is shipped across the Pacific for processing in China only to be shipped back across the Pacific to the American market. As Choate points out, this modus operandi greatly increases America's vulnerability to the potentially devastating avian flu that has broken out in China in recent years.
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