Democracy, diversification, and growth reversals explique que la force des démocraties est la maîtrise de leur croissance. Les pays peu démocratiques vivent des montagnes russes.
Ce qui explique ces montagnes russes, c’est le manque de spécialisation (par exemple pétrole) de leur économie, quand l’industrie locale a le vent en poupe, le pays se développe vite, quand ce n’est plus le cas, c’est le chaos. Les démocraties laissent prospérer l’initiative individuelle, qui diversifie les risques.
Et l’Islande ? C’est pourtant un pays démocratique. Et l’Irlande, les USA et l’Angleterre (dans une moindre mesure) ?
Ceci donnerait-il raison à Simon Johnson ? Nous avons vécu une période où l’oligarque, le manager professionnel, a été roi, il a tué (via les fonds d’investissement) les entrepreneurs, il a détruit la diversification et la vitalité du tissu économique (cf. les modes de management qui ont affecté, notamment, l’automobile) ? Il est parvenu à démolir les processus démocratiques, ceux qui font qu’aucun individu ne peut imposer ses intérêts aux autres, et que du coup la nation est multiple ? Est-ce cela le fondement de la démocratie ?
Compléments :
- Les oligarques de l’économiste Simon Johnson : Trou noir. Oligarques et démocratie : Crise : destruction destructrice.
- Sur l’Islande : Faillite islandaise, sur l’Irlande : Les malheurs de l’Irlande ; sur l’Angleterre : Angleterre victime de M.Blair, sur l’Amérique : Grande illusion.
- Sur les modes suivies par les managers de l’automobile : Irrationalité et industrie automobile.
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