mercredi 25 avril 2012

L’erreur du neocon ?

Sigmund Warburg, fameux banquier, a une phrase qui me frappe : ce n’étaient pas les révolutionnaires de 17 qui étaient les vrais révolutionnaires, mais ceux qui ont défendu les valeurs de l’Ouest contre leur barbarie.

Tocqueville devait se sentir un révolutionnaire, lui aussi, lorsqu’il considérait les atrocités et l’irrationalité post 89. Idem pour le néoconservateur : il est une réaction à 68.

Ils ont tous eu raison de dénoncer ces crises de folie. Mais ils ont commis une erreur colossale : on n’oppose pas la barbarie à la barbarie. Il n’y a pas deux options : révolutionnaires et contre révolutionnaires. Il y a, au milieu, l’énorme majorité des gens honnêtes.

Un programme politique doit servir cette immense majorité, non être une réaction aux idées d'une poignée de fous-furieux, même s’ils ont le pouvoir.

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