jeudi 28 janvier 2010

De l’importance d’être Sarkozy

À tort ou à raison, j’ai l’impression que B.Obama pense l’opposition républicaine trop stupide pour s’accorder avec elle. Et, c’est vrai que l’argumentation de celle-ci est affligeante, haïssable. Mais est-ce sa faute ?

Je me demande, si, comme tout parti d’opposition, les Républicains ne cherchent pas, par essai / erreur, ce qui peut déséquilibrer le gouvernement. Ce qu’il tente d’abord est le plus classique, souvent le plus bas (la moralité du président, les peurs les plus grossières de la population, les valeurs fondamentales de l’opposition). En France, le PS n’a pas trouvé la faille de la majorité, ses succès ne sont que de courte durée. Aux USA, les tactiques simplistes ont tout de suite marché. Les Républicains s’y sont donc tenus.

L'échec de sa politique palestinienne me conforte dans cette idée. Le plan de B.Obama a été immédiatement mis KO par Israël. Je ne suis pas sûr que les Israéliens s’attendaient à un succès aussi facile.

Tout cela me fait croire que B.Obama a un colossal point faible : il n’est pas N.Sarkozy, une « bête politique ».

2 commentaires:

Julien a dit…

Je vous copie-colle un extrait du discours de Barack Obama d'hier soir, qui me semble plutôt aller dans le sens du travail collectif "intelligent".

So no, I will not give up on changing the tone of our politics. I know it’s an election year. And after last week, it is clear that campaign fever has come even earlier than usual. But we still need to govern.
To Democrats, I would remind you that we still have the largest majority in decades, and the people expect us to solve some problems, not run for the hills.
And if the Republican leadership is going to insist that sixty votes in the Senate are required to do any business at all in this town, then the responsibility to govern is now yours as well. Just saying no to everything may be good short-term politics, but it’s not leadership. We were sent here to serve our citizens, not our ambitions.
So let’s show the American people that we can do it together. This week, I’ll be addressing a meeting of the House Republicans. And I would like to begin monthly meetings with both the Democratic and Republican leadership.
I know you can’t wait”.

Rien à le transformer en acte. Mais ça me semble déjà intéressant.

Christophe Faurie a dit…

C'est juste.
Cependant ce que l'on commence à reprocher à B.Obama, c'est que s'il parle bien la mise en oeuvre de ses projets laisse à désirer...
Mais il peut se transformer. Moment intéressant à observer!