J'ai relu ce livre, après avoir entendu dire que Maurice Genevoix s'était inspiré du style de Maupassant. Mais, je n'ai rien trouvé de frappant. Quant à l'histoire, c'est à la fois celle d'un phénomène de société, la mode du thermalisme, et celle d'un monde en changement. Le chant du cygne de l'aristocratie, qui ne se maintient que par la fascination qu'elle exerce sur le parvenu.
On y croise un banquier, juif, un paysan, auvergnat, madré, une famille de nobles, gentiment décadente, qui vit aux crochets des nouveaux riches, un amoureux romantique et inconséquent, fils de meunier fortuné, une médecine qui fait songer à celle de Molière et des "baigneurs" ridicules. Le tout dans la plus parfaite oisiveté. Le banquier, pour s'amuser, crée une ville thermale, qui va grossir sa fortune.
Tout ces gens sont un rien caricaturaux. Mais, le plus intéressant est peut-être que chacun sait ce qu'on lui reproche, et en montre la logique, qu'il revendique. Ces gens ne sont pas en bonne santé, parfois, mais, au moins, il semblent sains psychologiquement !
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