On sous-estime le rôle de l'Education nationale dans le changement.
Jadis, l'Education nationale ne formait qu'un petit nombre de personnes. Les intellectuels qui devaient prendre la direction du pays. Le reste de la population suivait d'autres chemins.
Et puis, on a décidé que l'éducation serait pour tous. Et l'on ne s'est pas demandé s'il fallait changer l'Education nationale. On a, seulement, essayé de la faire grossir pour faire front à l'excès de charge.
Et cela a produit l'échec scolaire. Un échec quasi général. Car celui qui, jadis, était fier de son métier, n'est maintenant qu'un sous intellectuel, sans réelle compétence. Et même "l'élite" est en échec. Sa formation à la raison pure n'avait de valeur que si elle était entourée d'hommes de raison pratique qui fassent ce dont elle était incapable. Dans une société d'intellectuels elle est impuissante. Elle tempête : complot ! résistance au changement !
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