dimanche 18 juillet 2010

Obama le mal aimé

La côte de popularité de B.Obama n’a pas cessé de reculer depuis son élection.

Difficile à comprendre d’ici. Il semble un dirigeant efficace dans une situation effroyablement compliquée qu’il a héritée de l’aveuglement coupable des gouvernants précédents. Il fait passer de grandes réformes, dans des conditions difficiles, il est déterminé, honnête intellectuellement, incorruptible… Ses opposants semblent au pire des fantoches, au mieux n’avoir absolument rien à proposer.

Au-delà des difficultés du pays, ce qu’on semble lui reprocher c’est d’être un « socialiste ». Socialiste ? Cela signifie peut-être qu’il y a dans son comportement quelque chose qui n’est pas Américain.

Depuis longtemps, les universitaires ont constaté qu’un groupe (par exemple une entreprise) ne choisit pas ses membres en fonction de leur compétence, mais parce qu’ils partagent ses valeurs.

Compléments :
  • Qu’est-ce qu’être Américain ? C’est peut-être pouvoir déclarer : « Pensez-vous que c’est un pays de providence divine ? Un pays d’exceptionnalisme américain ? Si vous croyez que ces deux choses sont vraies, cela signifie que Dieu a un projet particulier pour cette terre de liberté. » (Where has all the greatness gone?)
  • Obama le rouge (bis).

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