Déjeuner avec un ami, qui me dit s’inquiéter pour l’avenir de ses enfants, alors qu’il est d’un naturel exceptionnellement optimiste. Ce qui m’a rappelé un billet parlant de l’Amérique. Là aussi, les parents sont malheureux.
Explication : dans une société terriblement inégalitaire, toute la vie de l’homme se joue dans son enfance, dans les études qu’il suit. Il ne doit pas faire de faux pas. Le livre que cite un autre de mes billets, va jusqu’à dire que l’enfant devient un investissement capital pour ses parents, qui peut même justifier un renforcement de son potentiel génétique…
Il est possible que la France bascule dans cette voie, avec le désagrément supplémentaire qu’elle est un petit pays mal défendu des influences extérieures et que la formation que fournit l’Éducation nationale n’est pas ce que demande le monde actuel.
Mais cet ami s’inquiète plutôt pour l’avenir de l’humanité, dont il soupçonne qu’elle est guidée par une idéologie en crise, et qu’elle est dirigée par des incompétents. Il n’écoute plus la radio, qui ne sourit que quand il tonne.
J’ai essayé de le rassurer en lui disant que son impression de « rien ne va plus » était le symptôme d’un changement en cours, et que l’avenir était à ceux qui sauraient prendre leur sort en main.
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