The Economist fait un point sur les idéologies qui cherchent à imposer leur marque à l’Europe. La face répugnante de la France apparaît partout.
Gouvernance
- L’Allemagne veut des règles de bonne gestion, et des sanctions pour ceux qui ne les suivent pas. Une éventuelle coordination économique doit impliquer les 27, et pas la zone euro, puisque les idées françaises semblent y avoir la majorité.
- La France aimerait un gouvernement économique. « Traduit, ceci signifie des politiciens se mêlant de politique monétaire et un système de redistribution des pays riches vers les pauvres », mais aussi « freiner la concurrence portant sur les taux d’imposition des entreprises et le coût du travail. »
- Pour l’article libéralisme = libre marché du travail. Plus précisément, liberté de travailler partout en Europe, et surtout de profiter du faible coût du travail de certains pays. Ce serait la « globalisation à l’intérieur des frontières (de l’Europe) ».
- L’antithèse de cela, l’axe du mal, est le modèle Français. Il protégerait l’homme de la globalisation, grâce à un lourd système de sécurité sociale, des restrictions des mouvements des travailleurs, et, pire, un salaire minimal européen.
Commentaire :
Tout ceci est bien connu. Mais il me surprend. Je ne pensais pas que le libéralisme anglo-saxon c’était aussi peu que cela. Peut-on imaginer faire fonctionner le monde simplement en y échangeant des hommes comme des biens de consommation ? En exploitant des différences de coût, par nature transitoires ? Où est la création là dedans ?
Il ne pouvait y avoir que des boutiquiers pour avoir de tels idéaux.
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