Nouvel article sur la réconciliation des marchés financiers avec l’euro. (Provisoire ? On attend les stress tests des banques de sa zone.)
Qu’est-ce qui explique cette évolution ? Rien, à long terme, ne semble avoir changé dans la santé des pays européens. Mais ce n’était peut-être pas le long terme qui intéressait les spéculateurs, mais la possibilité de gains immédiats. Le fonds de consolidation les a probablement convaincus qu’il n’y avait rien à gagner.
Question : la réponse européenne un peu hésitante et malhabile a-t-elle été une mauvaise chose ? Elle peut avoir signifié qu’une absence de réaction immédiate ne devait pas être prise comme un encouragement. Pour un spéculateur, qui cherche les gains rapides, l’enlisement est peut-être le pire des maux.
Prochaine spéculation ? L’article suggère les pays anglo-saxons. Il est vrai que l’on voit apparaître de plus en plus des articles sur le déséquilibre structurel américain, donc sur une longue dépression. Quant à l’Angleterre, elle craignait, au début de la crise, une faillite, qui la force à rejoindre la zone euro. Mais je connais trop mal les mécanismes de spéculation pour savoir s’il y aurait quelque chose à gagner à parier sur la défaillance de ces économies.
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