Un économiste se demande si l’Europe est sous la botte allemande.
Pour cela, il compare les politiques de réduction de déficit européennes, et les trouve bien coordonnées, en dépit d’une absence de coordination officielle. Par contre, elles ne tiennent pas compte du chômage, et « apparaissent inspirées par une austérité fiscale de marque de fabrique teutonique ».
Je me demande si, une fois de plus, il n’y a pas eu compromis. D’un côté la rigueur allemande, de l’autre la solidarité française, avec le Fonds de stabilisation. Il résulte peut-être d'un jeu d'action et de réaction :
- le besoin de solidarité était plus fort chez certains, que la résistance à cette idée chez d'autres.
- Et inversement en ce qui concerne la rigueur, d'autant plus que la victoire de la solidarité a probablement vidé de son énergie la résistance à la rigueur.
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