lundi 23 janvier 2012

La confiance catalyseur du développement durable ?

Un article de la TRIBUNE que m’adresse Christophe, nous dit qu’un chercheur économiste américain, John W. Henke, évalue le coût des conflits inter entreprises en France, à 50 milliards d’euros, soit 2% du PIB.

Il s’est basé sur une enquête annuelle présentée lors du quatrième comité de pilotage de la charte de la médiation inter-entreprises et de la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France (CDAF), et qui établit que
14 % du chiffre d'affaires et 33 % des profits des constructeurs automobiles étaient liés à des relations de confiance avec leurs fournisseurs.
Par ailleurs Jean Claude VOLOT, le médiateur des relations inter-entreprises, je découvre son existence, considère que "La mise en œuvre d'écosystèmes, collaboratifs et de bonnes pratiques, est économiquement rentable et représente aussi un avantage concurrentiel indéniable". Il ajoute :
Il est grand temps que les donneurs d'ordres français comprennent qu'il est dans leur intérêt d'instaurer des relations collaboratives avec leurs fournisseurs, à tous les niveaux, afin que chacun gagne davantage en productivité, rentabilité, compétitivité et innovation
Cet article vient conforter nos travaux sur la RSE, Responsabilité Sociétale des Entreprises, menés avec Christophe depuis plus d’un an pour le compte de la FSE (Fédération des sociétés d’Expertise) et qui vont faire l’objet d’un séminaire le 26 janvier prochain. Que disent ces travaux ? des choses simples et de bon sens !
  • Il est important de savoir qui nous sommes, quel est notre rôle sociétal et comment le jouer avec nos parties prenantes.
  • Ils montrent que c’est une relation tendue vers un objectif commun, et donc de confiance, qui est soutenable et durable. Mon expérience personnelle, avec deux assureurs qui s’opposent dans les méthodes, me confirme chaque jour l’efficacité des relations scellées par la confiance.
Finalement, je m’interroge sur l’omniprésence du droit, qui serait un bon marqueur de la perte de confiance.
  • Plus j’encadre par le droit, plus je marque ma méfiance vis-à-vis de mon partenaire et le risque que je perçois.
  • Plus je me méfie et moins je construis.
  • Moins je prends de risque et plus je prends de risque ?

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