Le baseball est encore plus incompréhensible du cricket.
En tout cas c’est une histoire de changement. Je me suis cru dans mon métier.
Comme dans l’entreprise le « changement » est un changement de modèle. Ici, il n’est pas économique, mais de recrutement des joueurs. Et, comme dans l’entreprise, la formule n’est pas suffisante, le succès est dans la mise en œuvre, qui demande le talent d’un « leader ».
On y rencontre aussi la résistance au changement, et ses arguments usuels : ne venez pas nous ennuyer, le baseball est un art et pas une question de science.
Le film est peut-être surtout une métaphore du capitalisme, qui avance par « arbitrage », selon l’expression des financiers, en tirant parti de, et ce faisant en éliminant, ce qui n’est pas optimal. Et en liquidant les vieux crabes qui se protègent derrière des coutumes irrationnelles. (On notera au passage la violence des relations humaines, les licenciements se faisant ad nutum, et les joueurs valsant comme des pions.)
Question : est-ce que l’idéal de l’Américain est le changement, c'est-à-dire d’être à l’origine d’une transformation de la société ?
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