J’ai entendu parler de deux projets, celui de Polytechnique, et celui de Centrale, son parent pauvre.
Dans les deux cas, on bâtit dans les steppes battues par les vents du sud de la région parisienne, et on regroupe des scientifiques.
Je me demande si les esprits supérieurs qui ont conçu ces projets innovants n’ont pas raté quelque chose du modèle anglo-saxon qu’ils cherchent à imiter.
Le campus anglo-saxon est une ville, où il fait extraordinairement bon vivre pour un intellectuel. Tout y est facile et stimulant (y compris les salaires).
Si la règle du jeu est désormais la concurrence internationale, et si j’étais un élève ou un chercheur brillant, je n’hésiterais pas un moment : j’irais à Boston, à Cambridge ou en Californie, pas dans le désert de Saclay.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire