Je ne crois pas que qui que ce soit puisse être aussi intelligent pour organiser une telle manipulation. Par contre, je soupçonne que l’analyse est fondamentalement juste.
Journalistes et employés du livre se sont enfermés dans un rapport de forces conflictuel avec leurs employeurs, mais aussi avec leur lectorat à qui ils imposaient leur manière de voir. Ils n'ont pas (uniquement) perdu par un coup de Jarnac du grand patronat, mais parce qu’ils écrivaient des journaux dont personne ne veut.
Enseignements ?
- La « défense des avantages acquis », la résistance obtuse au changement ne gagne pas. Les syndicats vont devoir apprendre à changer pour ne pas changer.
- Quant à la presse, elle est sûrement à recréer. Se peut-il que le malheur de certains serve d’exemple aux survivants, qui se réforment à temps ?
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