- Une industrie dévastée par un libéralisme qui lui a été imposé par ses colonisateurs.
- Une fois les colonies indépendantes, les multinationales qui y étaient installées se sont mises à les rançonner.
- Une spécialisation dans l’exportation d’une production exotique, abandonnant les cultures vivrières. Pour le coup, ce serait un bien : les cultures de céréales occidentales ont énormément gagné en productivité. Par contre, le tiers monde est extrêmement susceptible aux prix des matières premières.
- Une erreur de calcul. Le monde occidental actuel est le résultat d’une très longue transformation. À tort, il a cru qu’elle pourrait être quasiment instantanée chez ceux qui adoptaient son modèle.
- Une urbanisation excessive, et une démographie qui a explosé avec la conquête occidentale. Le développement économique est incapable de la suivre. C'est là le mal principal. La faute en serait à « à l’Église catholique et aux Marxistes ». Tous deux ayant refusé le planning familial.
BAIROCH, Paul, Mythes et paradoxes de l’histoire économique, La Découverte, 1999.
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