John Dewey et Kurt Lewin, deux héros de ce blog, étaient des fans de la démocratie. Il va de soi de partager ce point de vue, par les temps qui courent. Mais ce n'était pas celui des Grecs, qui ont pourtant inventé le concept. Et mon expérience de l'entreprise tend à pencher vers les Grecs...
La démocratie est une bien petite partie de notre vie. L'entreprise, l'école, la famille, l'hôpital, l'armée... ne sont pas démocratiques. D'ailleurs, ce qui paraît démocratique est-il vraiment démocratique ? N'avons-nous pas l'impression, en termes de politique, d'avoir à choisir entre la peste et le choléra ? Notre démocratie n'est-elle pas un moyen de nous faire avaler un statu quo qui n'est pas dans notre intérêt ? Or, comment fonctionne l'entreprise ? Pour qu'elle marche au mieux, il faut que ses changements embarquent l'ensemble de ses troupes. Si ce n'est pas le cas, le changement ne fonctionne pas.
Voilà quelque-chose qui aurait plu à Montesquieu. Lui non plus n'était pas un fan de la démocratie. Le bon système, selon lui, est celui qui garantit la liberté de l'individu. Et l'individu est libre si l'on ne peut rien faire sans son consentement. Ce principe ne va pas de soi. En particulier, il n'est pas le seul à garantir la stabilité d'une société. Comme le dit La Boétie, la haine conduit aussi à l'équilibre. La torture fait souvent aimer son tortionnaire, a-t-on compris depuis la nuit des temps.
La démocratie est une bien petite partie de notre vie. L'entreprise, l'école, la famille, l'hôpital, l'armée... ne sont pas démocratiques. D'ailleurs, ce qui paraît démocratique est-il vraiment démocratique ? N'avons-nous pas l'impression, en termes de politique, d'avoir à choisir entre la peste et le choléra ? Notre démocratie n'est-elle pas un moyen de nous faire avaler un statu quo qui n'est pas dans notre intérêt ? Or, comment fonctionne l'entreprise ? Pour qu'elle marche au mieux, il faut que ses changements embarquent l'ensemble de ses troupes. Si ce n'est pas le cas, le changement ne fonctionne pas.
Voilà quelque-chose qui aurait plu à Montesquieu. Lui non plus n'était pas un fan de la démocratie. Le bon système, selon lui, est celui qui garantit la liberté de l'individu. Et l'individu est libre si l'on ne peut rien faire sans son consentement. Ce principe ne va pas de soi. En particulier, il n'est pas le seul à garantir la stabilité d'une société. Comme le dit La Boétie, la haine conduit aussi à l'équilibre. La torture fait souvent aimer son tortionnaire, a-t-on compris depuis la nuit des temps.
En résumé. La démocratie n'est qu'un moyen. Ce qui est premier, c'est le choix, ou non, de la liberté de l'individu, au sens de Montesquieu, comme principe d'organisation sociale.
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