Je suis surpris par les positions de France Stratégie. France Stratégie, c'est le successeur du Commissariat au Plan. Depuis que ce dernier ne commande plus à la France, c'est un Think Tank, dans lequel on met ce que nous comptons de plus intelligent. Ce sont les penseurs de l'ombre.
Or, il y a quelques temps, j'ai découvert que France Stratégie s'intéressait à la même réforme du droit social que les zones franches. Il s'agit de permettre à l'entreprise de fonctionner comme une démocratie. Elle échappe à la République et à ses élus, et fixe ses propres lois. Le droit individuel est contraint par le droit collectif. Seulement, l'entreprise n'est pas une démocratie. Serait-on parti pour un grand moment de "dumping social" ? Organisé par des socialistes ?
Je n'ai pas trouvé d'article sur France Stratégie. Sinon une attaque de Marianne, qui lui reprochait d'avoir fait un procès à l'école française, reposant sur une démonstration fausse. Marianne en concluait que France Stratégie, loin d'être son cerveau, est le porte flingue du gouvernement. Son travail sur la discrimination, contraire à la loi et à l'esprit scientifique ?, suivrait-il la même inspiration ? Quid de sa dernière "étude" répétant "compétitivité, compétitivité, compétitivité", alors que la question de la "compétitivité" me semble ressortir à l'idéologie du marché ?
Son dirigeant, Jean Pisani-Ferry, curieusement, n'est pas un haut fonctionnaire. Ce n'est ni un major de polytechnique, inspecteur des finances, ni un normalien agrégé de philosophie, critères minimaux ordinaires de sélection pour ce type de poste. C'est le fils d'Edgard Pisani, homme politique légèrement de gauche, et, par sa mère, l'héritier de ce qui apparaît de plus en plus comme une dynastie : les Ferry. Si bien que, du fait d'une convention qui m'avait échappé, son nom est la combinaison de ceux de ses parents. Le poste récompense-t-il le militant, les ancêtres, ou une compétence discrète ?
Le bal des vampires ?
Les Clinton, les Blair et les Schröder, les réformistes ultra-libéraux, sont tous de gauche. Ils sont aussi devenus des gens extrêmement riches. Notre PS suivrait-il leur pente ? Si c'est les cas, qu'est-ce qui pourrait expliquer cet étrange basculement ? Phénomène Polanski : une fascination pour le mal, dans lequel on tombe avec délice ? (C'est aussi, un peu différemment, l'histoire de Narcisse.)
Les Clinton, les Blair et les Schröder, les réformistes ultra-libéraux, sont tous de gauche. Ils sont aussi devenus des gens extrêmement riches. Notre PS suivrait-il leur pente ? Si c'est les cas, qu'est-ce qui pourrait expliquer cet étrange basculement ? Phénomène Polanski : une fascination pour le mal, dans lequel on tombe avec délice ? (C'est aussi, un peu différemment, l'histoire de Narcisse.)
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