On s'interroge souvent sur les raisons qui font que nous trouvons quelqu'un beau. La plupart des articles que je lis semblent vouloir démontrer que c'est une question de sélection naturelle. Le "beau" aurait un avantage. Par exemple il trahirait une bonne santé.
En fait, il semblerait plutôt que la beauté soit une question de culture. Les faux cils, par exemple (voir dernier paragraphe de ce billet), sont mauvais pour la santé. Et un chercheur observe que la découverte de la statuaire grecque au 19ème siècle a eu une énorme influence sur l'évolution des canons de beauté modernes. (Article.)
Et si la caractéristique de la beauté était la mode ? Et si son principe était l'aléa, l'imprévisibilité, une sorte de "bon plaisir" d'on ne sait qui ? Et s'il ne s'agissait que de s'assurer de l'obéissance des individus à une société : ceux-ci exprimant par là le renoncement à leur libre arbitre ?
("La liberté est obéissance à la loi qu'on s'est prescrite". Rousseau.)
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