J’ai eu à me pencher sur la question des diplômes. J’ai
découvert qu’il y avait une génération spontanée de grandes écoles. Toutes
obsédées par leur classement. Car, en France, on se croit déterminé par le
diplôme. Le diplôme exerce sur nous la même fascination que les phares de la
voiture sur le lapin. Car, il y a toujours quelqu’un qui a un meilleur diplôme
ou un meilleur classement que le vôtre. Et, à la fin, un inspecteur des finances
parachuté met tout le monde d’accord.
Pour ma part, je crois que tous les diplômes se valent, à condition de
ne pas y croire. Suggestion à l’étudiant : la technique du
« positionnement », sommet de l’art du marketing.
Dans mon cours de
marketing, je définissais le positionnement comme : « un avantage déterminant, soutenable sur le
long terme, pour un marché suffisant ». Il s’agit de se placer en
position de monopole sur une niche.
Comment y parvient-on ? Par essai et
erreur, en utilisant au mieux ses stages et autres expériences, en cherchant à
la fois à déterminer ses forces, ses envies, et ce qui plaît au marché. C’est
une combinaison de deux métiers : le vôtre et celui de votre industrie.
Par exemple, un contrôleur de gestion de l’équipement automobile peut faire une
très belle carrière. (Un des anciens PDG de Valeo est diplômé du Master
dans lequel j’enseigne.)
Ce genre de spécialisation conduit à un avantage qui
permet de se garantir des parachutages.
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