Deux exemples de start up. Toutes les deux peuvent profiter de l'effet "feed back positif" des réseaux sociaux. Mais ça ne démarre pas. Question de fonds ? En y regardant de près, on constate :
- que l'application du premier est mal finie, donc difficile à faire fonctionner. Pas étonnant qu'elle ne soit pas utilisée ?
- que le second pourrait immédiatement gagner beaucoup d'abonnés en faisant la promotion de son produit auprès de réseaux humains, ce qui déclencherait, probablement, l'effet positif attendu.
Morale. Démarrer ce type d'entreprise demande beaucoup de professionnalisme et d'énergie. C'est un travail de terrain conventionnel, façon "plombier". Il est possible que l'entrepreneur américain le sache. Ce n'est pas le cas en France. On y attend un miracle instantané. Le second paradoxe est que le Français se plaint du manque de financement, alors qu'il en trouve facilement : indemnité chômage, crédit impôt recherche, fonds ISF.
Au fur et à mesure de mes rencontres j'en suis arrivé à me demander si l'entrepreneur français n'est pas un spécialiste de la levée de fonds. Pour le reste, il cherche à se faire payer un salaire, sans avoir le désagrément d'avoir à subir de contrainte sociale.
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