Et si M.Macron ressemblait à ces inspecteurs des finances que j'ai rencontrés récemment ? Ils quittaient l'administration dégoûtés par elle. Ils pensaient que l'entreprise représentait son antithèse. En particulier ils croyaient, m'a-t'il semblé, en la rédemption par le "numérique". Pensée magique ?
Pour moi la rédemption pourrait venir de la PME. Si elle se développait, elle embaucherait en local, et en peu qualifié. Elle réglerait tous nos problèmes d'un coup. Or, mon expérience me montre que nos entreprises ont un potentiel qu'elles ignorent. Que faudrait-il pour que mon changement réussisse ? Accepter la réalité et en comprendre les règles. La réalité, c'est un marché international. Et les règles, ce sont les techniques du commerçant : donner envie d'acheter ce que l'on a. Et le numérique ? Au mieux un moyen. Certainement pas une fin.
Qu'est-ce qui coince ?
Malheureusement, comme le disait Tocqueville, la France croit à des théories abstraites et compliquées. Dans notre cas :
Malheureusement, comme le disait Tocqueville, la France croit à des théories abstraites et compliquées. Dans notre cas :
- L'Etat et ses énarques dirigent la grande entreprise, qui donne des ordres à la PME.
- Comme à l'époque de la "guerre en dentelles", le Français est armé de préjugés ridicules qui le ligotent. Paradoxalement, c'est presque plus vrai pour les jeunes que pour les vieux. L'Américain monte une entreprise pour gagner de l'argent, sachant qu'il va commencer par en baver. Le jeune français la mythifie !
(Mais si le Français parvient à traduire les lois du marché en des règles abstraites et compliquées, peut-être qu'il apportera un peu d'éthique, et de durabilité, à notre monde ?)
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