J'ai arrêté de lire Asterix à la mort de Goscinny. Mais je trouvais déjà depuis quelques temps que la veine était épuisée. En regardant wikipedia, j'ai découvert que jamais Asterix ne s'était aussi bien vendu qu'après la mort de Gosciny. Je ne suis pas de mon temps.
Je me demande si les modes ne fonctionnent pas en mettant en branle des phénomènes plus ou moins mécaniques. D'abord, il y a quelques personnes qui trouvent par hasard la bande dessinée et qui l'aiment. Ils font assez de bruit pour que des gens comme mon père décident de l'acheter à leur fils. Et puis, progressivement, elle occupe une "fonction sociale". Peut-être celle de cadeau. Le tirage est garanti énorme. Cela a dû fonctionner de la même façon avec le prix Goncourt, dans les années 50. On l'achetait probablement pour l'offrir, ou pour le montrer, pas pour le lire.
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