Je n'avais par réfléchi à ce que signifiaient les "alternative facts" américains. Pierre Rosanvallon les explique ainsi, si j'ai bien compris : une partie de la population doute de ce qu'on lui dit. Elle pense donc qu'il doit y avoir d'autres faits que ceux qu'on lui présente.
Comme aurait dit Laurent Fabius, du FN, ce serait une mauvaise conclusion tirée d'un bon diagnostic. Il est certain que les grandes théories n'ont pas été suivies des effets escomptés. Il y avait donc erreurs de raisonnement. Pas besoin de parler de la guerre d'Irak pour le constater.
Au lieu de railler ceux qui ne savent pas manier la parole, les virtuoses du verbe feraient bien de s'interroger sur ce qui a fait dérailler leur pensée. Exercice professionnel sain. Et qui éviterait aux premiers de tomber dans les bras de charlatans.
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