mercredi 21 février 2018

Droit du travail

Un patron de choc me disait qu'il fallait prendre garde à ne pas trop attaquer le code du travail. En effet, il avait rendu les syndicats légalistes.

Je me suis demandé s'il n'y avait pas là la raison de la taille du code en question. A chaque mouvement des syndicats, on leur donne quelques pages de plus, et ça les calme. J'ai eu la même impression en écoutant un maire d'une ville du nord. Il disait que le travail de maire était facile au temps de son père, qui avait gouverné la ville pendant vingt ans : il suffisait d'augmenter les impôts pour financer infrastructures et politique culturelle. Mais voilà, à l'époque la ville était industrielle. Maintenant, il n'y avait plus d'entreprises, mais un chômage de masse. (Curieusement, il ne faisait pas de rapprochement entre la politique de son père et la situation de la ville.)

Mon patron de choc a été confronté à des crises, dans sa vie (dans la fonction publique !). Qu'a-t-il fait ? Il a attaqué les causes des problèmes. Il n'a rien donné, ses collègues ont même probablement travaillé plus après qu'avant son intervention. Mais leur travail avait désormais un sens. J'ai appris qu'on le regrettait.

Explication des temps passés ? Nos élites avaient trouvé le moyen de nous gouverner sans efforts ? Une forme de parasitisme ? Etait-ce l'esprit de François Hollande, tel que révélé par le livre de sa conjointe d'un temps ?

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