Le plus important est, peut-être, de comprendre les fondamentaux du problème. Les usages des antibiotiques vont très au delà de ce que nous croyons.
- Bien des maladies ont été éradiquées, par les pays développés, grâce à des mesures que l'on pourrait qualifier "d'hygiène". Ailleurs, les antibiotiques sont utilisés comme substitut.
- On a découvert que, à faible dose, l'usage d'antibiotiques permettait d'augmenter énormément la production de viande.
- Sans les antibiotiques, beaucoup d'opérations, comme les greffes, seraient impossibles.
Que faire ? Nous nous trouvons dans un "dilemme du prisonnier". Le gain individuel prime l'intérêt de humanité. Le médecin, par exemple, satisfait son client en lui prescrivant des antibiotiques, même lorsque ceux-ci sont inutiles. Or, il suffit que quelqu'un se comporte mal pour que la population mondiale soit affectée. Sans prise de conscience collective, il est interdit d'espérer.