Etrange histoire que cet article du Lancet sur la chloroquine. Un statisticien écrivant pour le blog de Mediapart s'est penché sur les données de l'article, avant même qu'on ne se mette à les critiquer. Il explique que l'on ne peut rien en tirer, car on ne peut pas savoir réellement les conditions dans lesquelles on a appliqué le médicament, et à quoi l'on compare l'échantillon qui l'a reçu. Apparemment, donc, il n'y avait pas besoin d'être un grand expert pour émettre des doutes sur la solidité de l'étude.
Que se passe-t-il ? Le professeur Raoult semble avoir le don de rendre fous ses collègues. Qu'est-ce qui se joue ? Pourquoi autant d'irrationalité ? Pourquoi des universitaires importants prennent-ils le risque de compromettre leur crédibilité aussi facilement ?
C'est d'autant plus surprenant que le gouvernement semble avoir un respect religieux pour les experts, justement au moment où ils ne se comportent plus comme des experts.
Peut-on encore croire celui qui s'affiche comme un scientifique ? Il faut impérativement remettre la maison des scientifiques en ordre.
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