Peu de gens connaissent Walter Scott, et pourtant il fut un coup de tonnerre dans l'Europe du début du 19ème. Il a inspiré toute la création littéraire de toutes ses nations.
En Français, les romans de Walter Scott sont insipides. Pour comprendre leur intérêt, il faut le lire en version originale. On y trouve des personnages truculents, des rebondissements incessants, une histoire d'amour, de peu d'intérêt, et une réflexion sur l'évolution du monde. C'est très proche de la bande dessinée.
Tout est perdu à la traduction, d'autant que, comme il est d'usage dans la littérature anglaise, les personnages de Walter Scott s'expriment dans un idiome local transcrit en phonétique. Pour moi, le meilleur disciple de Walter Scott est Victor Hugo, dans ses romans.
Plus curieux, peut-être. Walter Scott était un amateur. Un homme de loi, écrivain anonyme et honteux, jusqu'au succès. Succès qui a ruiné sa vie.
A y bien réfléchir, Walter Scott n'est pas unique dans son cas. Il y a eu aussi Paganini. Sa virtuosité, semble-t-il, a changé la vie de bien des musiciens, et même leur a révélé leur vocation. Paganini, pour qui nous n'avons pas de grande considération, a changé la musique. Certaines personnes arriveraient-elles à saisir l'air du temps ? Mais, étant des pionniers, elles sont fatalement dépassées par leurs créatures, et oubliées ?
(Note inspirée d'une rediffusion d'une conférence sur Walter Scott.)
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