Dans The New Yorker (News you can lose, 22 décembre), James Surowiecki se demande si ce qui menace la presse n’est pas simplement le libre accès à son contenu, via Internet.
Même aux USA, la presse semble très mal partie. Moins de souscriptions (divisées par 2 en 40 ans), moins de publicité, y compris sur Internet. Pourtant son contenu est plus largement diffusé que jamais. Gratuitement par Internet.
Intéressant. Phénomène de parasitisme ? Et le parasite peut tuer l’hôte. Si la Presse continue à réduire ses effectifs, au lieu de se battre et d’expliquer ce qu’elle nous apporte, elle finira par perdre l’essentiel : sa compétence en journalisme. Cette compétence renaîtra-t-elle ailleurs ? Danger pour la démocratie ? Les mécanismes du marché sont-ils toujours bons pour elle ?
Autres réflexions sur le sujet : Avenir de la presse.
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