Un article Internet de Scientific American (Set in Our Ways : Why Change is So Hard, Nikolas Westerhoff, 17 décembre) illustre un de mes thèmes favoris : l’individu évolue très difficilement. Quelques résultats :
- Indépendamment des cultures, l’homme commence par rechercher la nouveauté. Mais, vers 30 ans, la tendance s’inverse. Le changement devient de plus en plus difficile.
- Un changement externe (cf. crise) tend à transformer personnellement le jeune, alors qu’il a peu, ou pas, d’effets sur le vieux.
- Notre propension à changer est fonction de celle que nous avions dans notre enfance. Réflexion : notre enseignement doit-il favoriser le conformisme, comme aujourd’hui ?
- « le cerveau cherche en permanence à automatiser les choses et à créer des habitudes, à qui il associe un sentiment de plaisir » dit le professeur Gerhard Roth. Plus nous vieillissons, plus nous utilisons des automatismes : ça nous rend efficaces, mais peu évolutifs.
- Bref, très rapidement, il faut faire avec ce que l’on a. Citation d’Epicure : « ne gache pas ce que tu as en désirant ce que tu n’as pas ; mais souviens-toi que ce que tu as, fut jadis parmi les choses que tu ne pouvais qu’espérer ».
- Changer une entreprise, c’est changer son « organisation », pour que ses membres n’aient pas à changer - parce que leur capacité d'évolution est très faible ;
- il faut les placer sur leurs forces, qu’il faut savoir reconnaître, et ne pas leur demander de se transformer.
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