Barak Obama et Nicolas Sarkozy nous ont promis le changement et ce sont effectivement des champions du changement. Le type de personnes qu’étudient mes livres. Nous avons eu ce que nous voulions.
Cependant avoir à la tête d’un pays un champion du changement n’est pas nécessairement une bénédiction. En effet, il a le pouvoir de faire ce qu’il veut. C'est-à-dire de construire un pays à son image. Bling-bling dans le cas de Nicolas Sarkozy. Une France qui a peu d’intérêt pour la culture, et où le lien social compte peu, et qui croit que la récompense d’une détermination indestructible, vertu ultime, est un luxe ostentatoire.
Comment éviter une telle fin ?
- En renforçant nos résistances au changement. Quand Nicolas Sarkozy ne peut pas passer en force, il prend en considération l’obstacle. Or, la Résistance au changement est une bonne chose. Elle signifie que l’on a touché à un pilier de l’édifice social. Seulement Nicolas Sarkozy est beaucoup plus fort que nos piliers. Les grèves du service public, les manifestations… ne sont pas efficaces face à un tel homme.
- En utilisant son énergie. L’idée ici est d’accepter les objectifs qu’il donne, mais de prendre en main leur mise en œuvre, pour faire qu’elle respecte ce qui fait l’intérêt de notre existence. La « communauté délinquante » française doit apprendre le judo.
Compléments :
- Pourquoi Nicolas Sarkozy a répondu à nos attentes : Sarkozy est tel que nous l'avons voulu.
- Les techniques de Barak Obama : Relance par l’investissement, Obama construit son équipe, Barak Obama en role model ?, Une pensée pour Barak Obama, No drama Obama.
- L’idéal culturel du gouvernement tel qu’il se manifeste dans ses réformes : À mort la culture générale, Réforme de l’école : l’hallali.
- « Communauté délinquante » est le mode français de résistance : CROZIER, Michel, Le phénomène bureaucratique, Seuil, 1971.
- Sarkozy : avertissement au résistant français, Sarkozy en leader du changement.
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