samedi 13 décembre 2008

Du bon usage de Nicolas Sarkozy

J’ai été élevé dans l’idée que « les promesses n’engagent que ceux qui les croient », que l’homme politique disait une chose et en faisait une autre. Tout change, et cela aussi.

Barak Obama et Nicolas Sarkozy nous ont promis le changement et ce sont effectivement des champions du changement. Le type de personnes qu’étudient mes livres. Nous avons eu ce que nous voulions.

Cependant avoir à la tête d’un pays un champion du changement n’est pas nécessairement une bénédiction. En effet, il a le pouvoir de faire ce qu’il veut. C'est-à-dire de construire un pays à son image. Bling-bling dans le cas de Nicolas Sarkozy. Une France qui a peu d’intérêt pour la culture, et où le lien social compte peu, et qui croit que la récompense d’une détermination indestructible, vertu ultime, est un luxe ostentatoire.

Comment éviter une telle fin ?

  • En renforçant nos résistances au changement. Quand Nicolas Sarkozy ne peut pas passer en force, il prend en considération l’obstacle. Or, la Résistance au changement est une bonne chose. Elle signifie que l’on a touché à un pilier de l’édifice social. Seulement Nicolas Sarkozy est beaucoup plus fort que nos piliers. Les grèves du service public, les manifestations… ne sont pas efficaces face à un tel homme.
  • En utilisant son énergie. L’idée ici est d’accepter les objectifs qu’il donne, mais de prendre en main leur mise en œuvre, pour faire qu’elle respecte ce qui fait l’intérêt de notre existence. La « communauté délinquante » française doit apprendre le judo.

Compléments :

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