La France est fameuse pour parachuter des hauts fonctionnaires à la tête de ses multinationales. Beaucoup pensent d’ailleurs que c’est de là que vient l’inefficacité de son économie.
Cependant, il y avait une logique dans le système français. Les dits fonctionnaires étaient supposés avoir des QI exceptionnels, et appliquer la politique de l’État à une entreprise qui n’en était que le prolongement.
Y a-t-il un changement de modèle ? La présidence de la multinationale devient elle une « charge » ? Suffit-il d’être un favori du prince pour la recevoir ? Retour à l’Ancien régime ?
Compléments :
- Article de la Tribune sur le même sujet.
- Sur l’impact supposé du recrutement des dirigeants français sur la performance des constructeurs automobiles : European carmakers: Too many cars, too few buyers | The Economist.
- Des détails supplémentaires sur les tractations concernant la direction du groupe. Où l'intérêt collectif semble avoir bien peu de place à côté de l'intérêt personnel... Et explications des résultats du groupe.
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