- « Les PME sont à la remorque des grands groupes ». Elles sont « researchless » comme l’électronique est « fabless ». En réalité, elles fournissent une sorte « d’intérim » à la grande entreprise : elles lui apportent des ressources par beau temps, qu’elle licencie ad nutum.
- La PME française semble stupide ! Alors qu’elle est pauvre et sans défense, elle ne fait rien pour améliorer son sort. En particulier, « le Français ne collabore pas ». Les PME italienne, par contre, fonctionnent comme un « tissu » : en cas de malheur, une entreprise sera secourue par ses partenaires, voire ses concurrents. Autre exemple : les appels à projets européens. On peut y trouver pas mal d’argent. Mais seules les entreprises étrangères vont le chercher ! Le patron français « a horreur de faire des dossiers » ! « Le dirigeant attend la manne. » « (Si les petits patrons sont) sous-traitants ce n’est pas par erreur ».
Puisque l’entreprise française n’est pas encore éteinte, j’imagine
que ses handicaps doivent avoir des contreparties. Effectivement « on a 3 ou 4 fois de quoi réindustrialiser la
France ». Mais, comment faire fructifier ce potentiel ?
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