Le mécanisme semble le suivant : Bachar el Assad (ou ses proches) se serait lancé dans une vague de répressions qui aurait pour but de provoquer une réaction de son opposition, et une guerre civile entre communautés syriennes, qui justifierait a posteriori son action et son rôle.
Cela n’aurait pas réussi. Son pouvoir pourrait se fragiliser du fait du mécontentement de composants de la société qui lui sont utiles (par exemple les commerçants).
Mais peut-il être remplacé par un régime stable ? Le
fait que les communautés syriennes ne s’entredéchirent pas est un signe positif.
Cependant l’opposition politique est divisée et paraît incapable de gouverner.
En outre, la Syrie est une pièce de l’équilibre local entre Sunnites (poussés
par les Saoudiens) et Shiites (poussés par les Iraniens).
Comment manœuvrer dans ces conditions et déboucher sur un
édifice viable ? Ce qui ne semble pas avoir été très bien réussi, dans des cas
bien plus favorables, à la fois en Égypte, en Tunisie et surtout en Lybie (dont
on ne parle plus !?).
Compléments :
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