- Objectif, force propulsive du changement : la liberté. Au sens "libération de l'esprit" (pas du corps). Il s'agit d'arriver à penser bien. Et donc à prendre des décisions correctes. C'est en se débarrassant de ses chaînes, l'une après l'autre, que l'esprit pousse le monde en avant.
- Mécanisme : prise de conscience. La raison émerge du néant. L'esprit est gouverné par des croyances. Ces croyances ne servent pas l'intérêt de l'homme. Il y a "aliénation".
- Le processus est "dialectique" : il se fait par échecs successifs. L'esprit se trouve face à ses contradictions. Ce qu'il "croyait" est faux. ("Absurde" des existentialistes.) Pour les dépasser, il doit changer.
- Le processus est collectif. Un individu ne peut pas penser correctement, si toute la société ne pense pas correctement.
- C'est donc la société dans son ensemble qui change, par phases. Le mécanisme de la dialectique s'affine. A chaque phase du progrès correspond une sorte de "principe directeur". Au début il réussit, puis, progressivement, il donne le contraire de son esprit. D'où nécessité vitale de changement. (Cf. ce qui s'est passé après guerre : un grand moment de progrès technologique, qui crée un enthousiasme fou, puis on découvre qu'il a des conséquences inquiétantes, on prend peur.)
- La cause, fondamentale, de l'aliénation est que l'homme se croit individu, alors qu'il est partie d'un tout. Il se croit multiple alors qu'il est un. Une version plus simple (mais probablement fausse) de la pensée de Hegel est de dire que l'homme n'a pas compris qu'il a le même intérêt que ses frères.
samedi 16 novembre 2019
Hegel et le changement
Hegel ou le changement ? Toute son oeuvre semble ne parler que de changement. Et d'un changement processus obéissant à des lois de la nature. Hegel ou la science du changement ?
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