Un étudiant se suicide. Ses conditions de vie ne sont plus acceptables. Apparemment, il triplait sa seconde année de licence.
De mon temps, une année de licence ne se triplait pas...
Certains me diraient que c'est une question de sélection. Je pense plutôt que c'est une question de responsabilité. L'Education nationale doit former ceux qu'elle accepte dans ses cours.
Ce qui ne va pas aujourd'hui est que tout le monde veut un diplôme supérieur, mais que l'Education nationale est incapable de fournir une formation correcte à tant de monde. Pire, l'offre de diplômés supérieurement dépasse de très loin la demande.
Que faire ? Comme avec le système de santé (mon précédent billet). Considérer l'enseignement comme un système. Et se demander ce qu'est un système éducatif qui fonctionne bien, puis comment faire évoluer ce que l'on a, pour atteindre cet objectif.
Cela demande de renoncer à la réforme au claquement de doigts. Cela demande un peu de travail et de réflexion. Mais il y a des centaines de milliers de personnes à l'Education nationale, dont des normaliens que l'on nous présente comme l'élite de toutes les nations. Peut-être que quelques-uns de ces grands personnages pourraient consacrer un peu de temps à la question ?
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