Diderot se livre à ce qui semble avoir été une activité alimentaire des beaux esprits des Lumières : le conte philosophique gentiment érotique.
Un mage donne au souverain d'un pays exotique le pouvoir de faire parler les bijoux féminins. Y en aura-t-il seulement un qui ne révélera pas les infidélités frénétiques de son propriétaire ?
Ce livre aurait-il survécu s'il n'avait pas été écrit par une célébrité ? Sa lecture est terriblement éprouvante.
On retrouve toute la mécanique du conte philosophique, mais qui tourne à vide. Et c'est peut-être là le principal enseignement à en tirer. La recette du conte philosophique n'était-elle pas d'épater le bourgeois, à peu de frais intellectuels ?
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