Ce blog, de temps à autres, essaie de modéliser le changement qu'a subi notre société.
Les mots du moment sont "post modernisme" ou "post industriel". La société traditionnelle disparaît, remplacée par celle, "excitante", dit-on en anglais, qu'une "élite" de gens éclairés, ou "Bobo", crée. Dans la tradition anglo-saxonne, ils ont des "mérites" qui justifient une vie de privilégié, et l'obligation morale de charité (l'esprit ONG) : révéler la bonne nouvelle à une humanité intellectuellement déshéritée.
On trouve les prémices de ce phénomène, notamment, chez Max Weber. La science sait comment diriger rationnellement la société. Outre la "massification" de l'enseignement supérieur, le pouvoir a donc été donné au diplômé "d'élite".
Le "diplômé", élevé entre soi est une "race" à part. Comme ces peuples qui s'appellent "les hommes", "les purs"... il croit qu'il est le seul être humain. En outre, il a conservé les caractéristiques de l'enfant. Et son imaginaire, formé par ses études, est artificiel. Il se nourrit, comme à l'école, d'idées. Celles de penseurs à la mode. Comme l'écrit Montaigne, il ne pense pas.
Son saint patron est Gramsci. Celui qui disait que les belles promesses sont l'opium du peuple.
"Raison pure" ? Un demi-siècle de délire théorique qui vit la tentative de "ceux qui pensent", au pouvoir, d'éliminer "ceux qui font", les dominés. D'où la liquidation de l'industrie, au sens premier du terme.
(L'enfance de l'ange Bobo, et de Lucifer Trump.)
(La charité : une façon de repayer Dieu des capacités exceptionnelles qu'il nous a données ?)
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