Un grave incident a défrayé la chronique de mon village.
Il y a quelques années, le magasin de centre (vieille) ville, a équipé son parking d'un péage. Tout le monde s'en plaint. Puis une histoire, que j'ai jugée invraisemblable, a surgi. Les habitants utilisaient le parking pour garer leur voiture lorsqu'ils partaient à Paris : la gare est à deux pas.
Petit à petit, j'ai découvert que l'histoire était vraie. Seulement, me disait-on, pour se faire pardonner, on allait acheter quelque-chose au magasin. Maintenant, plus question d'y mettre les pieds !
Et le parking, aujourd'hui ? Il est vide. C'est curieux, compte-tenu du prix du mètre carré et de la furie constructrice de la mairie que l'on laisse un aussi grand espace vide aussi bien placé.
Et le magasin ? Il ne donne pas l'aspect de la prospérité. Avec ses fréquentes ruptures de stock concernant les denrées de première nécessité, il a même un aspect soviétique.
Enseignement ? Il était probablement plus malin de jouer habilement de la mauvaise conscience de ceux qui occupaient le parking illégalement que de faire donner la loi ? Le monde n'est pas blanc ou noir, il est complexe ?
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