A l'occasion de la guerre ukrainienne, on découvre avec stupeur que l'affreux Poutine a bien plus d'amis que l'Occident.
Cela tient, peut-être, au "consensus de Washington". Lorsque le mur de Berlin est tombé, l'élite intellectuelle américaine a compris que le capitalisme avait gagné. Il fallait maintenant réformer le monde. Réformes d'apprentis sorciers qui ont dévasté les pays qui ont cru à la sirène anglo-saxonne. Depuis, ils ne rêvent que de lui faire la peau, à elle et à ses collabos.
Paradoxalement, le consensus n'en était pas un. Au delà de la victoire du capitalisme, il n'y avait aucun accord entre tous ces grands esprits sur ce que cela signifiait.
Voilà le propre du mauvais changement : masqué par un discours compliqué, se trouve un acte de foi simpliste, ridicule, et ultra dangereux. Une forme de ce que Nietzsche a appelé "volonté de puissance".
Le malheur de notre société ? Elle n'est pas équipée d'un Institut Pasteur capable de détecter l'émergence de tels dangers.
S'il existait, il aurait probablement trouvé, derrière la French tech, l'Industrie 4.0 et autre 5G, une forme de "jeunisme". Tout ce qui est nouveau est bien, tout ce qui est traditionnel est à jeter.
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