Nos gouvernants ont sur nous le regard de l'entomologiste. Ils nous mettent en équations. Et ils prétendent mieux nous connaître que nous mêmes... Ce qu'ils disent (cf. "Vers la renaissance industrielle") :
Pendant des décennies la croissance mondiale a été portée par le "commerce". Entendre par là, les délocalisations. En 2008, stop. En parallèle est apparue "l'open innovation". Elle consiste, pour une grande entreprise, à faire sa recherche et développement à coups d'achats de start up. La "French tech" expliquée ?
Nos entomologistes pensent que c'est l'alpha et l'omega des affaires. Et la fourmi ?
- Jadis, la recherche et développement était faite, d'abord par l'Etat, et, ensuite à l'intérieur de l'entreprise. C'était efficace, parce qu'il y avait toutes les compétences à portée de la main, et pas besoin de faire des danses du ventre pour lever des fonds auprès d'investisseurs qui ne suivent que des modes. Mais le "marché" voit cela comme un coût, alors qu'il donne des valeurs invraisemblables à la start up qui ne fait que des pertes !
- En fait, il y a une forme "d'open innovation" qui a toujours existé, et qui est toujours pratiquée, en particulier, par le GAFAM : il s'agit d'éliminer un concurrent dangereux.
L'entomologiste gagnerait-il à apprendre l'humilité ?
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