"Pendant la réunification, les industriels allemands de l'ouest ont été très subventionnés pour s'implanter en RDA. J'ai vu alors émerger dans mon métier quelques gros acteurs qu'on n'a jamais pu rattraper depuis (...) avant c'étaient des PME comme nous. Après, dans beaucoup de métiers, ils ont monté des outils industriels performants avec de l'argent public. Et ils ont pris une taille probablement irrattrapable." (Franck Mathis, in La désindustrialisation de la France de Nicolas Dufourcq).
Une histoire qui n'est pas racontée comme cela d'ordinaire. On constate qu'il y a plus d'ETI en Allemagne qu'en France. Et on le porte au compte du génie entrepreneurial allemand.
Il n'en est probablement rien. L'art de l'Allemagne est celui du changement de groupe. Le pays conçoit une stratégie, et, ensuite, chacun l'applique, impeccablement. Et il semble que cette stratégie ait été, peut être encore bien après la réunification, qui fut ratée, de faire de ses PME des champions.
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