Politique ? Au sens grec, et probablement éternel du terme, c'est s'occuper du bien commun : la société. C'est le syndicat des copropriétaires.
Comment, lorsque l'on a une famille et un travail, disposer du temps nécessaire pour comprendre ce qui se passe dans le monde ? Comment prendre, dans ces conditions, de bonnes décisions ? La question n'est pas complexe, mais compliquée.
Les Grecs pensaient que, pour cela, il fallait un temps complet, et donc la richesse qui permet l'oisiveté.
D'où le rôle du personnel politique. Il est payé pour comprendre ce qui se passe, et nous expliquer les choix qui se présentent, et leurs conséquences possibles.
Seulement, comme souvent dans le changement, il n'y a pas qu'une possibilité. Et celle que la société choisit est "innovante" au sens de Robert Merton, c'est de la "triche". D'abord, le politique ne pense pas, il s'agite, il fait "l'important". Quant aux choix à faire, il ne se préoccupe pas d'en évaluer les conséquences. Au contraire, il tend à les masquer, de façon à faciliter le "changement". Et quand cela tourne mal, il met en cause nos décisions : vous l'avez voulu !
Solution ? "Big society" de David Cameron ? Que le citoyen s'intéresse un peu plus à la gestion de sa copropriété. Et qu'il tienne la bride un peu plus serrée à son syndic de copropriété. Il a maintenant la formation pour cela, et, peut-être le temps : ne lui a-t-on pas donné "les 35 heures" ?
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