Le New Yorker publie une bio-pavé d'Angela Merkel.
Contrairement à ce que l'on dit, elle n'est pas née à l'Est. Son père, un pasteur ambitieux, est passé d'Ouest en Est quelques-temps après sa naissance. Ce qui a permis à sa famille d'appartenir à l'aristocratie communiste. Angela, pour sa part, a été la meilleure élève de sa classe, et même de sa nation.
Elle doit son succès, outre sa double qualité d'être une femme de l'est, à son physique ingrat. N'attirant pas les garçons, elle a cherché à avoir le dernier mot par d'autres arguments. Et c'est ainsi qu'elle a liquidé, les uns après les autres, les machos qui dominaient la politique allemande.
Pour le reste, en dehors d'un vague intérêt pour la liberté, elle semble surtout se méfier des grands idéaux. "Cultivons notre jardin" pourrait-elle dire. Elle a vidé la politique de sa substance. Et cela plaît à l'Allemand. Il peut retourner à ses vieux démons. Le confort d'un monde où l'on ne pense pas. Voilà pourquoi il se sent de plus en plus d'affinités avec les Russes. De moins en moins avec les Américains.
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