The Economist est inquiet. "Le risque politique revient pour hanter les fêtes de Noël". Et le mal a un visage : celui de Marine Le Pen. Grâce à The Economist, elle est en passe d'acquérir une stature mondiale.
Pourquoi devrions-nous avoir peur ? A cause de changements géoéconomiques majeurs. Et lorsqu'il y a changement, il y a conséquence imprévue. Et dans notre situation, il faut craindre le pire.
- Le chômage disparaît rapidement aux USA (pour laisser la place à un travail de pauvres). Du coup le FED change de politique monétaire. Or, cette politique a produit une spéculation sur les actions. Demain, un crash boursier ? (En outre, les capitaux qui s'étaient investis dans les pays émergents reviennent aux USA, ce qui va faire passer un mauvais quart d'heure aux dits émergents - Mexique, par exemple.)
- Les prix du pétrole sont en chute libre. Il devrait y avoir des gagnants et des (gros) perdants. parmi lesquels les impôts.
- Le système financier chinois vacille de plus en plus.
- Mais le pire, c'est la Grèce. Les Grecs en ont ras le bol de l'austérité. S'ils ont l'occasion de voter Syriza, c'est le chaos. Cette fois-ci, la zone euro pourra-t-elle s'en sortir ?
Le risque politique est là. De Ukip, à Marine Le Pen, les partis extrémistes sont portés par la vague de mécontentement qui secoue les peuples européens.
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