La loi d'Internet, c'est la notoriété. C'est le like et le tweet. Ils font l'opinion et les fortunes. Eh oui, Internet, c'est la "disruption" de la démocratie et de la politique ! Et si demain, les bureaux de vote ne comptaient que pour du vent ? A quoi ressemblerait la politique ? On le voit dès aujourd'hui :
Ses leaders d'opinion sont ceux qui influencent les algorithmes de Google. Et leur cause ? C'est leur business Internet. Or, ce business est peut-être bien le Cheval de Troie de valeurs qui ne nous conviennent pas (cf. ma conversation avec Hervé Kabla ici). On achète donc des voix, comme, peut-être jamais on n'a pu le faire jusque-là !
Pour autant, et c'est peut-être plus terrible, cela ne dégage pas notre responsabilité. Ne pas dire que vous "aimez" quelque chose, c'est ne pas lui permettre d'être connu. C'est voter contre lui. Et il serait particulièrement grave de le faire parce que vous pensez que ce serait compromettant de donner votre avis, que le NSA pourrait vous en vouloir... Seconde caractéristique de cette démocratie disruptée : l'intimidation par la terreur ?
(Dans ces conditions, faut-il se réjouir de la "numérisation" des médias ?
Précision : je n'ai rien contre la numérisation en tant que telle. On peut se "numériser", sans avaler l'idéologie sous-jacente.)
Précision : je n'ai rien contre la numérisation en tant que telle. On peut se "numériser", sans avaler l'idéologie sous-jacente.)
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