Maurice Lévy semble craindre l'ubérisation. Le "digital" va liquider l'entreprise traditionnelle.
“Everyone is starting to worry about being ubered,” Mr Lévy tells the Financial Times in an interview, referring to the car-hailing app that is trying to upend the traditional taxi industry. “It’s the idea that you suddenly wake up to find your legacy business gone . . . clients have never been so confused or concerned about their brands or their business model.” (FT)
J'ai été surpris qu'un homme de communication laisse transparaître sa peur.
Mais, c'est vrai, il faut craindre le numérique. Car, il détruit sans créer. Il a déplacé la pub des journaux vers Internet, où elle ne paraît pas efficace. (Exemple : un ami, pionnier du numérique, ne jure que par les journalistes pour faire connaître ses livres, qui parlent de numérique !)
Mais, ce qui a été détruit doit être recréé ailleurs. Exemple de la presse. Il me semble que sa force est de transformer ses journalistes en people. Pourquoi ne pas chercher à "créer de la valeur", en utilisant leur notoriété ?
Et s'il y avait une idée, ici, pour Publicis ? C'est parce qu'Internet détruit la communication traditionnelle que l'on a besoin d'experts en communication. Ils doivent inventer de nouvelles voies. Il faut, avant tout, expérimenter. Il faut un laboratoire. Il faut des gens créatifs. La raison d'être même d'une agence de pub ?
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