En lisant la revue de la Mairie de Paris, j'ai appris que Paris voulait héberger les jeux olympiques. L'article insiste : de nos jours, ça ne coûte rien. Que six milliards. Une bouchée de pain. Avec plein d'aides.
Mais six milliards, c'est beaucoup pour pour deux millions de personnes... Et qu'est-ce que cela peut bien nous apporter ? Quelle est la raison d'organiser un tel événement ? Une partie de l'électorat marche-t-il encore au pain et aux jeux ? Mais, elle ne pourra pas y assister, de toute manière. Est-ce bon pour le tourisme ? Cela me semble plutôt devoir le gêner. Et Paris n'a plus besoin de pub depuis longtemps. Alors, un monument à la gloire du maire ? Un rite politique ?...
Toujours est-il que je trouve que les jeux ont perdu de leur lustre. On n'est plus au temps de Mimoun. Les sportifs dont on se sert pour promouvoir les jeux me semblent peu admirables. La raison en est, probablement, qu'il y a inflation d'épreuves. La médaille d'or a été dévaluée. Peut-être, aussi, la gloire olympique a-t-elle été un ascenseur social ? Le champion n'était pas seulement musclé, il était intelligent, et attachant ?
(PS. J'ai entendu dire que les Jeux allaient coûter au Brésil 15md€...
PS2. vendredi matin, France Culture interroge un universitaire qui a étudié les JO. Aucun de rentable, sauf ceux de Los Angeles en 84, parce qu'une seule ville se présentait et qu'ils étaient boïcottés pas les Soviétiques. En moyenne doublement des coûts, les fournisseurs jouant de la politique de l'avenant pour augmenter leur facture. Les revenus sont très inférieurs à ceux projetés. Car ceux-ci sont volontairement enflés : on compte comme dus aux jeux ce qui serait arrivé quoi qu'on fasse, par exemple les touristes de Paris ; et les équipements battis pour les jeux sont peu ou pas réutilisés.)
(PS. J'ai entendu dire que les Jeux allaient coûter au Brésil 15md€...
PS2. vendredi matin, France Culture interroge un universitaire qui a étudié les JO. Aucun de rentable, sauf ceux de Los Angeles en 84, parce qu'une seule ville se présentait et qu'ils étaient boïcottés pas les Soviétiques. En moyenne doublement des coûts, les fournisseurs jouant de la politique de l'avenant pour augmenter leur facture. Les revenus sont très inférieurs à ceux projetés. Car ceux-ci sont volontairement enflés : on compte comme dus aux jeux ce qui serait arrivé quoi qu'on fasse, par exemple les touristes de Paris ; et les équipements battis pour les jeux sont peu ou pas réutilisés.)
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