Les grèves peuvent être bénéfiques. Une grève du métro anglais a permis à une fraction de ses usagers de trouver des routes plus courtes que celles qu'ils utilisaient jusque-là. Le gain qu'ils ont fait a suffi à contrebalancer les pertes occasionnées par la grève. Contrairement à ce que dit l'économie, l'homme n'optimise pas. Il est coincé dans ses habitudes. C'est l'imprévu qui met en branle son génie.
Je peux produire des exemples de ce phénomène. Ils ne viennent pas du métro, certes. Mais des commerces des environs. Plusieurs fois, un mécontentement m'a fait modifier mes habitudes. Et j'y ai souvent beaucoup gagné. Il me semble surtout que subir souvent des imprévus est un entraînement qui permet de se préparer au pire... Et si la grève faisait partie de la mission du service public" ?
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