Je fais un tour des clubs de dirigeants. Eh bien, si le gouvernement s'attend à ce qu'ils embauchent, il en sera pour ses frais.
Le dirigeant français, quand il n'est pas en difficulté, est très satisfait de soi. Il a bon coeur généralement. Il s'intéresse à l'entreprise libérée. Il entend par là une entreprise "à taille humaine", où tous se connaissent. La croissance pour la croissance, ce n'est pas pour lui.
Cela me surprend d'autant plus que des patrons chrétiens me tiennent ces propos. (Mais il n'y a que les athées qui croient aux valeurs chrétiennes.) Car cela, c'est de l'égoïsme pur et simple.
Car, le patron à des responsabilités vis-à-vis de la société. Si le patron de PME embauchait, il n'y aurait plus de Gilets jaunes et de Jihadistes, de peur de l'IA, et de dette de la France... Et il libérerait son entreprise, sans pour autant vendre son âme au capitalisme. En effet, l'entreprise libérée, c'est un projet qui met en mouvement un groupe humain. C'est la parabole du talent en action.